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Amendes plus élevées en Ontario pour les employeurs canadiens de travailleurs temporaires qui retiennent leur passeport

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La nouvelle Loi sur le travail pour les travailleurs de l’Ontario imposera les amendes les plus lourdes au Canada aux employeurs qui retiennent passeports de leurs travailleurs étrangers temporaires.

« Quiconque s’attaque aux membres vulnérables de notre communauté n’a pas sa place dans notre société », a déclaré le ministre de l’Immigration de l’Ontario, Monte McNaughton.

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« Si vous pensez que vous allez nier les droits humains fondamentaux de quelqu’un en lui refusant son passeport, nous allons frapper votre portefeuille et vous serez derrière les barreaux pendant longtemps. Nous continuerons d’utiliser tous les outils de notre boîte à outils pour faire en sorte que l’Ontario soit une province où le travail acharné porte ses fruits et où les grands rêves se réalisent.


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En vertu de la proposition de loi qui a été présentée à l’Assemblée législative, la rétention du passeport ou de la permis de travail pourrait entraîner des amendes allant de 100 000 $ à 200 000 $ pour chaque travailleur dont les droits sont violés.

En plus des sanctions par passeport, les personnes reconnues coupables d’avoir enfreint la loi proposée seraient passibles d’une amende pouvant aller jusqu’à 500 000 $ ou d’un an de prison – ou les deux. Les sociétés reconnues coupables seraient passibles d’amendes pouvant atteindre 1 million de dollars.

Le Travailler pour les travailleurs La loi, qui serait la troisième itération de cette loi qui a eu des versions précédentes au cours de chacune des deux dernières années, comprend également des modifications proposées pour protéger les travailleurs à distance lors de licenciements massifs et élargit le nombre de raisons pour lesquelles les réservistes peuvent prendre un congé militaire.

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La loi obligerait également les chantiers de construction à avoir des toilettes réservées aux femmes et augmenterait la couverture contre le cancer pour les pompiers.

Les militants des droits de l’homme soutiennent le projet de loi. Megan Walker, directrice exécutive aujourd’hui à la retraite du London Abused Women’s Centre, affirme que le projet de loi enverra un message fort à ceux qui exploitent les travailleurs migrants.

« Le gouvernement rend aux travailleurs migrants leur droit fondamental de contrôler leurs propres documents, y compris leurs passeports », a déclaré Walker.

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Il y a ceux, cependant, qui disent qu’il faut faire encore plus pour renforcer les droits des travailleurs étrangers temporaires en Ontario.

Il faut faire plus pour tenir les employeurs responsables, déclare le directeur du centre de réfugiés

“Bien que cela obligera les employeurs à rendre des comptes, il reste encore beaucoup de progrès à faire”, a déclaré Loly Rico, directrice générale du FCJ Refugee Centre.

“Ce n’est que le commencement. Nous devons voir des changements dans les politiques aux niveaux fédéral et provincial qui protégeront les travailleurs et leurs droits et élimineront les obstacles à l’équité entre tous les travailleurs au Canada.

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Depuis novembre 2021, l’Ontario a créé une nouvelle unité pour débusquer la traite des personnes, ce qui a déjà entraîné des accusations criminelles, des poursuites en matière de santé et sécurité au travail et de normes d’emploi, des ordonnances et d’autres activités de conformité.


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Le chef de la police régionale de York, Jim MacSween, a déclaré que lui et ses enquêteurs de la section de la traite des personnes de la force étaient impatients de voir cette nouvelle législation entrer en vigueur.

«Cette législation… nous fournira un autre outil pour lutter contre le trafic de main-d’œuvre et l’exploitation des personnes vulnérables dans notre communauté», a déclaré MacSween. “Cette nouvelle loi permettra à nos agents de tenir les individus et les entreprises responsables de leurs actes.”

Les employeurs canadiens peuvent recruter et embaucher des ressortissants étrangers par le Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) et le Programme de mobilité internationale (LUTIN).

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Le PTET offre une voie aux employeurs pour embaucher des ressortissants étrangers pour travailler au Canada

Le Volet mondial des talents (GTS), qui fait partie du PTET, peut, dans des situations de traitement normales, mener à l’octroi de permis de travail canadiens et au traitement des demandes de visa dans un délai de deux semaines.

Les ressortissants étrangers souhaitant obtenir leur résidence permanente au Canada peuvent saisir les opportunités offertes par le marché du travail actuellement restreint du Canada pour immigrer par le biais des nombreux programmes d’immigration économique du pays.

Sous le Système d’entrée expressles immigrants peuvent demander résidence permanente en ligne s’ils répondent aux critères d’admissibilité à l’un des trois programmes fédéraux d’immigration, le Programme fédéral des travailleurs qualifiés (FSW), Programme fédéral des métiers spécialisés (TVF), et Programme de la Catégorie de l’expérience canadienne (CEC), ou un programme d’immigration provincial participant.

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Les profils des candidats sont ensuite classés les uns par rapport aux autres selon un système de points appelé Système de classement complet (CRS). Les candidats les mieux classés seront considérés pour un Invitation à postuler (ITA) pour la résidence permanente. Les bénéficiaires d’un ITA doivent soumettre rapidement une demande complète et s’acquitter des frais de traitement, dans un délai de 90 jours.

Grâce à un réseau de Programmes des candidats des provinces (PNP), presque toutes les dix provinces et les trois territoires du Canada peuvent également désigner des candidats travailleurs qualifiés pour l’admission au Canada lorsqu’ils possèdent les compétences spécifiques requises par les économies locales. Les candidats retenus qui reçoivent une nomination provinciale ou territoriale peuvent ensuite demander la résidence permanente au Canada par l’intermédiaire des autorités fédérales de l’immigration.

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