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Le Canada exempte de nombreux travailleurs étrangers temporaires de l’interdiction d’acheter des maisons

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Le Canada ajoute travailleurs étrangers temporaires qui ont au moins 183 jours restants sur leur permis de travail à la liste croissante de ressortissants étrangers autorisés à acheter des maisons malgré l’interdiction de deux ans d’accession à la propriété par les non-Canadiens.

Cependant, ces travailleurs étrangers temporaires seront limités à l’achat d’au plus une propriété résidentielle.

L’interdiction est entrée en vigueur le 1er janvier de cette année.


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Dès le départ, résidents permanents, étudiants internationauxles diplomates et les fonctionnaires consulaires étaient exemptés de l’interdiction d’acheter des biens immobiliers canadiens.

Puis, début décembre, Ottawa a ajouté quelques exemptions supplémentaires à l’interdiction pour inclure également toute personne vulnérable qui a déjà visa temporaire qui fuient un conflit ou ceux qui ont déjà déposé une réfugié réclamer au Canada. Ces exemptions sont à la discrétion du ministre de l’Immigration, Sean Fraser.

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Désormais, le Canada exempte les travailleurs étrangers temporaires ayant encore six mois sur leur permis de travail ainsi que les ressortissants étrangers et les entreprises qui ont l’intention d’acheter un terrain vacant pour le développer à des fins résidentielles ou mixtes.

Logement et diversité et inclusion Selon Ahmed Hussen, les dernières exemptions à l’interdiction visent à offrir une plus grande flexibilité aux nouveaux arrivants et aux entreprises qui cherchent à contribuer au Canada.

« Ces modifications permettront aux nouveaux arrivants de s’enraciner au Canada grâce à l’accession à la propriété et aux entreprises de créer des emplois et de construire des maisons en ajoutant à l’offre de logements dans les villes canadiennes », a déclaré Hussen.

« Ces modifications établissent un juste équilibre en veillant à ce que le logement soit utilisé pour loger les personnes vivant au Canada plutôt qu’un investissement spéculatif par des investisseurs étrangers.

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Parallèlement à ces changements, le gouvernement a également redéfini ce que signifie être une entreprise étrangère, permettant effectivement aux entreprises d’avoir plus de propriété étrangère sans être considérées comme des entreprises étrangères.

Interdiction mise en place pour freiner l’inflation du logement en raison d’achats spéculatifs par des étrangers

“Aux fins de l’interdiction, en ce qui concerne les sociétés privées ou les entités privées constituées en vertu des lois du Canada ou d’une province et contrôlées par un non-Canadien, le seuil de contrôle est passé de 3 % à 10 % », a indiqué le gouvernement dans un communiqué. « Cela correspond à la définition de « société canadienne déterminée » dans la Loi sur l’impôt sur le logement sous-utilisé. »

L’exemption permettant aux entreprises étrangères d’acheter des terrains vacants au Canada pour le développement intervient environ deux semaines après qu’Ottawa a lancé son Fonds d’accélération du logement de 4 milliards de dollars pour fournir un financement aux municipalités afin d’accélérer la création de 100 000 nouvelles maisons à travers le Canada.

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« Le Canada a la croissance démographique la plus rapide du G7, mais notre offre de logements n’a pas suivi la demande », a déclaré le premier ministre Justin Trudeau dans un communiqué le 17 mars.

« Le Fonds d’accélération du logement aidera les gouvernements locaux à réduire les formalités administratives et les arriérés, à construire les logements dont nous avons besoin et à offrir à plus de personnes au Canada un chez-soi sûr et abordable. Nous continuerons à travailler pour rendre la vie plus abordable et créer des communautés plus fortes et plus prospères d’un océan à l’autre.


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L’interdiction de deux ans qui empêche de nombreux non-Canadiens d’acheter des biens immobiliers prévoit des sanctions pour ceux qui enfreignent la loi et permet même au gouvernement de vendre des biens achetés en violation de l’interdiction.

La ministre des Finances, Chrystia Freeland, a dévoilé la stratégie d’Ottawa l’an dernier dans le cadre d’un plan visant à empêcher les prix des maisons au Canada d’augmenter au point de pousser la classe ouvrière et les jeunes Canadiens hors du marché immobilier.

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« Nous rendrons le marché plus équitable pour les Canadiens », a déclaré Freeland. « Nous empêcherons les investisseurs étrangers de garer leur argent au Canada en achetant des maisons. Nous veillerons à ce que les maisons soient utilisées comme foyers pour les familles canadiennes plutôt que comme une catégorie d’actifs financiers spéculatifs.

Le Canada espère une immigration record pour chacune des trois prochaines années

Ces investisseurs étrangers, cependant, n’incluent pas les ressortissants étrangers qui étudient dans des collèges et universités canadiens ou ceux d’autres pays qui ont déjà obtenu leur résidence permanente.

Ottawa a mis en place l’interdiction en raison de la perception que l’investissement spéculatif dans l’immobilier canadien alimentait l’inflation sur le marché du logement.

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« Pendant des années, des fonds étrangers sont entrés au Canada pour acheter des biens immobiliers résidentiels, alimentant les inquiétudes quant à l’impact sur les coûts dans des villes comme Vancouver et Toronto et les inquiétudes quant au fait que les Canadiens soient exclus du marché du logement dans les villes et villages du pays », a déclaré un document d’information sur le marché du logement publié en ligne par le ministère des Finances du gouvernement fédéral.

Le Canada demeure optimiste en matière d’immigration avec des cibles record pour chacune des trois prochaines années.

Dans son Plan des niveaux d’immigration 2023-2025, Ottawa a fixé l’objectif pour 2023 à 465 000 nouveaux résidents permanents. Le pays devrait accueillir 485 000 nouveaux résidents permanents en 2024 et 500 000 autres en 2025.

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Cela représente un total de 1,45 million d’immigrants au Canada au cours des trois prochaines années.

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