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Le Canada ouvre un nouveau centre d’immigration francophone au Nouveau-Brunswick

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Le Canada a ouvert un nouveau Centre d’innovation en immigration francophone au Nouveau-Brunswick, la seule province officiellement bilingue, dans le cadre de sa volonté d’augmenter le nombre de nouveaux arrivants qui parlent français.

« Au cours des dernières années, le sud-est du Nouveau-Brunswick s’est grandement diversifié et démontre à quel point l’immigration est un élément clé du succès économique d’une région », a déclaré le ministre fédéral Dominic LeBlanc lors de la cérémonie d’inauguration la semaine dernière.

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« Dieppe est donc l’endroit idéal pour accueillir ce nouveau pôle d’envergure nationale, qui sera doté de nouveaux outils pour atteindre nos cibles en matière d’immigration francophone.

« Nous continuerons d’être à l’écoute des communautés francophones à travers le pays quant à leurs besoins en main-d’œuvre bilingue et qualifiée.


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Le centre coûte cher : 12,9 millions de dollars d’Ottawa pour établir le centre sur une période de quatre ans.

Et puis il y a au moins 5,6 millions de dollars par an pour couvrir le coût de la programmation.

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Dans un communiqué, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) a admis que le coût annuel de fonctionnement du centre pourrait être encore plus élevé selon la portée de la programmation.

Mais la ministre des Langues officielles, Ginette Petitpas Taylor, estime que l’argent en vaut la peine.

« Cette initiative appuiera les efforts nécessaires pour assurer la stabilité et la croissance démographique des communautés francophones du Canada atlantique et de partout au pays », a-t-elle déclaré.

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« La modernisation du Loi sur les langues officielles, déposé par notre gouvernement en mars dernier, propose d’adopter une politique d’immigration francophone avec des objectifs, des cibles et des indicateurs précis qui assureront la pérennité de notre belle langue française. Le nouveau centre contribuera à transformer cette vision en action.

Le travail que le centre doit faire est d’avoir une portée nationale. Il est prévu de :

  • rendre les programmes d’immigration plus accessibles afin d’augmenter le nombre de candidats francophones sélectionnés;
  • mener des études de cas pour mieux répondre aux besoins de main-d’œuvre bilingue des employeurs et des communautés francophones, et;
  • soutenir les efforts de promotion internationale pour attirer et recruter des candidats francophones sur notre marché du travail.

Le travail du nouveau Centre d’immigration francophone est d’envergure nationale

« Alors que cette année marque la 10e édition de la Semaine nationale de l’immigration francophone, l’honorable Sean Fraser, ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté Canada, et moi-même sommes fiers de participer aux célébrations qui soulignent les contributions des nouveaux arrivants d’expression française aux communautés à travers le Canada. », a déclaré la secrétaire parlementaire d’IRCC, Marie-France Lalonde.

« L’ouverture du nouveau Centre d’innovation en immigration francophone à Dieppe est pour nous l’occasion de démontrer les efforts du Canada pour attirer et retenir les nouveaux arrivants d’expression française dans des communautés accueillantes et inclusives.

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Par l’intermédiaire de ce centre, IRCC prévoit travailler en étroite collaboration avec les communautés francophones et les organismes chargés de sélectionner les candidats à l’immigration afin de faire passer l’immigration francophone hors Québec à 4,4 % de l’immigration totale vers ces provinces et territoires.

Sous le dernier Plan des niveaux d’immigration 2023-2025, Ottawa espère accueillir 465 000 nouveaux résidents permanents l’an prochain. Le premier ministre du Québec, François Legault, a déclaré que sa province accepterait environ 50 000 de ces nouveaux arrivants, laissant environ 415 000 nouveaux résidents permanents s’installer dans le reste du pays.

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L’objectif d’Ottawa de 4,4 % d’immigration francophone se traduirait donc par environ 18 200 nouveaux résidents permanents francophones venant au Canada, hors Québec, l’année prochaine.

C’est à peu près la population de Camrose, en Alberta, qui s’ajoute chaque année à l’identité francophone du Canada.

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