March 28, 2023

Le Programme d’immigration de l’Atlantique augmente le taux de rétention des immigrants dans les quatre provinces de l’Atlantique





Le Canada atlantique retient un plus grand nombre d’immigrants depuis le lancement il y a cinq ans du programme pilote qui est devenu le Programme d’immigration de l’Atlantique (AIP) en 2022, révèle les données de Statistique Canada.


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« Trois ans après le début du Programme pilote d’immigration de l’Atlantique (PIPA), le taux de rétention sur un an des travailleurs qualifiés et des catégories de métiers spécialisés avait considérablement augmenté dans toutes les provinces de l’Atlantique », note Statistique Canada.

“Cependant, de telles tendances n’ont pas été observées dans la plupart des autres provinces au cours de la même période.”

La Nouvelle-Écosse connaît la plus forte augmentation du taux de rétention de l’immigration

La Nouvelle-Écosse a connu la hausse la plus importante de son taux de rétention. Le taux de rétention sur un an des immigrants admis dans cette province à titre de travailleurs qualifiés et d’ouvriers qualifiés en 2019, à 67,6 %, était plus de trois fois supérieur à celui des personnes admises en 2016, à 21,5 %, avant l’introduction du PPAI. .

« Les taux de rétention d’un an du Nouveau-Brunswick et de Terre-Neuve-et-Labrador étaient également nettement plus élevés, chacun augmentant d’environ 22 points de pourcentage en quatre ans », note l’agence des services statistiques et démographiques.

L’Île-du-Prince-Édouard a le taux de rétention sur cinq ans le plus faible, mais la plus forte augmentation parmi les nouveaux arrivants.

Lancé en 2017 en réponse aux faibles taux de rétention et à la diminution de la main-d’œuvre dans les provinces de l’Atlantique, le AIPP recrute des travailleurs étrangers qualifiés et des diplômés internationaux et voit les employeurs travailler avec des fournisseurs de services d’établissement pour stimuler la rétention des immigrants et de leurs familles.

En utilisant le Base de données longitudinale sur l’immigration 2021 (IMDB) publié début décembre, Statistique Canada a brossé un tableau des provinces qui ont le mieux réussi à retenir les immigrants qui s’y installent.

« Parmi les immigrants admis de 2010 à 2015, ceux qui avaient l’intention de résider en Ontario, en Colombie-Britannique ou en Alberta étaient les plus susceptibles de rester dans ces provinces cinq ans après leur arrivée », note Statistique Canada.

« Les taux de rétention sur cinq ans de ces trois provinces ont été relativement constants dans le temps, à l’exception de l’Alberta, où il y a eu une baisse de 88,9 % chez les immigrants arrivés en 2014 à 84,5 % chez ceux arrivés en 2015. »

Au Manitoba et en Saskatchewan, les gouvernements provinciaux ont eu plus de mal à retenir les immigrants.

Le Manitoba et la Saskatchewan ont enregistré des baisses de leurs taux de rétention des immigrants

« Les taux de rétention des deux provinces ont diminué de plus de 10 points de pourcentage entre la cohorte d’admission de 2010 et 2015 », a noté Statistique Canada.

Un bon prédicteur de la capacité d’une province à conserver ses immigrants est le niveau d’expérience de travail antérieure de ses nouveaux arrivants. Les étudiants internationaux sont les plus susceptibles de quitter une province, mais ceux qui viennent dans une province pour un emploi sont susceptibles d’y rester.

“Parmi ceux admis de 2010 à 2015 et qui n’avaient qu’un permis de travail avant leur admission, plus de 89 % ont produit des déclarations de revenus dans leur province ou territoire d’admission cinq ans après leur admission », rapporte Statistique Canada.

“En revanche, ceux qui n’avaient qu’un permis d’études avant l’admission avaient les taux de rétention provinciaux les plus faibles. Le taux de rétention de ce groupe était de 82,5 % parmi ceux admis en 2010 et est tombé à 74,7 % parmi ceux admis en 2015. »

Les immigrants qui arrivent au Canada par Parrainage familial programmes étaient les plus susceptibles de rester sur place.

« Parmi les immigrants admis en 2010, 92,6 % de ceux parrainés par la famille sont demeurés dans leur province ou territoire d’admission cinq ans après leur admission, comparativement à 92,3 % de ceux admis en 2015 », a noté Statistique Canada.

« Le taux de rétention provincial sur cinq ans des réfugiés était de 86,1 % parmi la cohorte d’admission de 2010 et a légèrement augmenté à 87,4 % parmi celle de 2015. »

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