Les efforts des immigrants canadiens pour trouver un emploi sont compliqués par l’inadéquation perçue des compétences


Les immigrants canadiens qualifiés sont confrontés à la perception qu’ils ne possèdent peut-être pas les compétences/aptitudes requises pour accomplir bon nombre des mêmes emplois au Canada qu’ils auraient pu occuper dans leur pays d’origine.
Cette perception repose en grande partie sur trois facteurs : le manque d’expérience de travail au Canada chez les immigrants, les « problèmes de langue » et les écueils liés à la reconnaissance par le Canada des diplômes et/ou de l’expérience de travail étrangers.
En fait, l’experte en gestion des ressources humaines de l’Université de Guelph, Nita Chhinzer, a explicitement noté :Les préjugés» qui existent chez certains employeurs au Canada. Ces préjugés, selon Chhinzer, entraînent le discrédit de l’éducation/de l’expérience de travail à l’étranger par les employeurs ainsi que des hypothèses sur la maîtrise de la langue d’un immigrant.
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Malheureusement, cette réalité a eu un effet sensiblement négatif sur l’expérience vécue de certains immigrants dans ce pays.
Conséquences de cette inadéquation perçue des compétences pour les immigrants canadiens
L’une des conséquences de la perception dominante concernant l’inadéquation des compétences des immigrants est que les nouveaux arrivants au Canada sont apparemment ignorés pour les opportunités d’emploi plutôt que de recevoir une formation adéquate pour tenter d’atténuer ces problèmes.
Cela ressort clairement des propos du gouverneur de la Banque du Canada (BdC), Tiff Macklem. Reconnaissant que le Canada a besoin d’une immigration accrue pour soutenir la main-d’œuvre canadienne, Macklem a mentionné ce qui suit au sujet des immigrants à son Discours du 10 novembre organisé par le Forum des politiques publiques de Toronto.
« L’immigration accrue ajoute des travailleurs potentiels. … Les gouvernements doivent s’assurer que les nouveaux arrivants accèdent au marché du travail en douceur, avec la reconnaissance des titres de compétences et un soutien à l’établissement comme la formation linguistique et les compétences. … Entreprises [also] devons investir dans la formation afin de réduire l’inadéquation des compétences.
Note: Au cours de ce discours, Macklem a également repoussé l’idée d’une grave inadéquation des compétences entre les immigrants et les possibilités d’emploi au Canada.
La croyance que les immigrants canadiens ne sont pas aptes à effectuer un travail qualifié en raison d’une « inadéquation des compétences » a également poussé certains nouveaux arrivants à se sentir découragés quant à leurs perspectives d’avenir prospère dans ce pays.
Par exemple, une immigrante indienne qui a déménagé à Toronto en juin de l’année dernière a déclaré que son incapacité à trouver un emploi au Canada était une «déchirant” réalité. Après avoir travaillé comme gestionnaire des ressources humaines à Mumbai pendant plus d’une décennie, Tanya Raizada a immigré au Canada et postulé pour 600 emplois en un peu moins de quatre mois. Après avoir reçu seulement 20 appels d’entretien et aucune offre d’emploi, elle a décidé de retourner en Inde en septembre 2022.
Dans une interview qu’elle a accordée à Global News, Raizada a déclaré: «Je me sentais personnellement comme un échec [in Canada].”
En fin de compte, ces conséquences pourraient être préjudiciables à l’expérience canadienne des immigrants partout au pays, mais il existe peut-être un moyen de commencer à corriger ce problème.
Travailler pour rectifier ce problème pour les immigrants au Canada
Rectifier la perception selon laquelle les immigrants dans ce pays souffrent d’une inadéquation des compétences qui en fait de mauvais candidats pour les opportunités d’emploi au Canada commence par un examen des politiques au niveau gouvernemental.
Un examen de la politique actuelle en matière d’immigration et d’emploi pourrait aider le Canada à mieux aligner l’expérience de travail à l’étranger sur l’expérience de travail au Canada, ce qui permettrait aux employeurs de ce pays de mieux reconnaître la valeur qu’un immigrant apporte au Canada grâce à ses antécédents professionnels internationaux. Il en va de même pour l’alignement des diplômes d’études d’autres pays sur les grades, diplômes et certificats décernés au Canada. Enfin, comme l’a suggéré le gouverneur de la BdC, Tiff Macklem, l’examen et la modification de la politique gouvernementale peuvent être la première étape pour offrir aux immigrants une meilleure formation linguistique et professionnelle.
En théorie, cela aiderait à minimiser les préjugés parmi les employeurs canadiens selon lesquels les immigrants ne conviennent pas ou ne peuvent pas être employés dans leurs organisations, ce qui, espérons-le, améliorerait les perspectives d’emploi pour tous les immigrants au Canada.
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