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Les États-Unis demandent au Canada de réimposer l’exigence de visa aux Mexicains en visite

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Le gouvernement américain veut que le Canada réimpose visa exigences imposées aux Mexicains en visite pour aider à réduire le flux de migration illégale.

“Nous parlons de ce problème et de nombreux problèmes qui ont un impact sur la migration des personnes”, a déclaré le secrétaire américain à la Sécurité intérieure, Alejandro Mayorkas, à la correspondante politique en chef de CBC, Rosemary Barton, dans une interview.

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« Je pense que c’est une décision que les officiels canadiens vont prendre.

La sécurité intérieure des États-Unis supervise la sécurité des frontières et l’application des lois américaines sur l’immigration. Pendant l’administration du président américain Joe Biden, les Américains ont demandé à plusieurs reprises au Canada de réimposer les exigences de visa pour les ressortissants mexicains.

L’ancien premier ministre conservateur Stephen Harper a créé une obligation de visa pour les Mexicains venant au Canada en 2009. Mais le gouvernement libéral dirigé par le premier ministre Justin Trudeau, qui est très optimiste en matière d’immigration, a assoupli cette exigence en 2016.

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Dans une contrepartie apparente, le gouvernement Trudeau a supprimé l’obligation de visa pour les ressortissants mexicains en échange de l’ouverture du Mexique aux produits du bœuf canadien.

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« Je suis également heureux d’annoncer que le Mexique a accepté d’ouvrir son marché intérieur à tous les produits de bœuf canadiens », a déclaré Trudeau en faisant cette annonce en 2016. « C’est une décision qui soutiendra les agriculteurs canadiens et les familles canadiennes.

Maintenant, les responsables américains suggèrent que ceux qui ne peuvent pas immigrer légalement aux États-Unis sont incités à voyager au Canada et à se faufiler à travers la frontière. Les allégations sont que les réseaux de passage de clandestins ont profité du désir des Mexicains d’échapper à la pauvreté et à la violence pour une vie meilleure aux États-Unis, en utilisant le Canada comme porte dérobée dans le pays.


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Cela est corroboré par les données du US Customs and Border Protection (CBP) qui montrent qu’il y a eu une augmentation du nombre de migrants entrant aux États-Unis depuis le Canada après que Trudeau a supprimé l’obligation de visa.

La CBC rapporte que le nombre d’arrestations de Mexicains a presque doublé, passant à 2 245 en 2018 contre seulement 1 169 l’année précédant la suppression de l’obligation de visa.

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Dans le cadre de l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM), qui est entré en vigueur le 1er juillet 2020, le Canada et le Mexique travaillent sur des initiatives visant à inclure les entreprises appartenant à des femmes, les jeunes et d’autres groupes sous-représentés dans la reprise économique post-Covid.

« Les projets relevant de ce pilier favoriseront également la participation des peuples autochtones à l’économie et feront progresser les meilleures pratiques pour générer des résultats durables pour leur participation économique », a noté la ministre du Commerce international du Canada, Mary Ng, dans une déclaration conjointe à la suite des pourparlers de l’ACEUM l’année dernière.

L’ACEUM permet aux gens d’affaires d’obtenir un accès temporaire au Canada sans EIMT

L’ACEUM, également appelée États-Unis-Mexique-Canada (USMCA) aux États-Unis, permet également aux gens d’affaires d’obtenir une entrée temporaire sans avoir à obtenir une Évaluation de l’impact sur le marché du travail (EIMT) en raison de permis de travail exonérations.

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La dernière promotion de stratégies commerciales inclusives en faveur des groupes sous-représentés, tels que les femmes, les jeunes et les peuples autochtones, vise à intégrer davantage les économies canadienne et mexicaine et à encourager la libre circulation des travailleurs pour stimuler les économies des pays.

“Ces efforts nous permettront de créer des emplois, d’accroître la concurrence et de parvenir à une économie résiliente et inclusive”, a déclaré Ng.

Au Canada, les dispositions relatives à l’immigration de l’ACEUM sont couvertes par la Programme de mobilité internationale (LUTIN).

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Les gens d’affaires qui sont citoyens des États-Unis et du Mexique sont exemptés des exigences de l’EIMT lorsqu’ils entrent au Canada pour des activités liées au commerce de biens ou de services ou à l’investissement.

Et les Canadiens qui entrent aux États-Unis ou au Mexique reçoivent un traitement similaire en vertu de l’accord.

L’accord commercial répartit les gens d’affaires en quatre catégories.

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Il y a:

  • les visiteurs d’affaires ;
  • professionnels;
  • les personnes transférées au sein de l’entreprise, et ;
  • commerçants et investisseurs.

Les visiteurs d’affaires sont ceux qui se livrent à des activités commerciales internationales liées à:

  • recherche et conception;
  • croissance, fabrication et production;
  • commercialisation;
  • ventes;
  • distribution;
  • service après-vente, et;
  • service général.

Ces personnes sont autorisées à entrer au Canada et à exercer leurs activités sans avoir besoin d’un permis de travail.

Les professionnels, le deuxième des quatre groupes de gens d’affaires, sont définis dans l’accord commercial comme ceux qui entrent dans le pays pour fournir des services professionnels préétablis, y compris:

  • en tant qu’employés salariés d’entreprises canadiennes;
  • au moyen de contrats entre des gens d’affaires et des employeurs canadiens, ou;
  • grâce à des contrats entre les employeurs américains ou mexicains de ces gens d’affaires et des entreprises canadiennes.

Le troisième groupe de gens d’affaires est composé de personnes transférées à l’intérieur d’une entreprise, de gestionnaires, de cadres ou d’employés ayant des connaissances spécialisées d’entreprises américaines ou mexicaines transférées à une entreprise canadienne liée.

Ils sont dispensés de l’EIMT mais ont besoin d’un permis de travail.

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Le dernier groupe de gens d’affaires, de commerçants et d’investisseurs est composé de ceux qui effectuent un important commerce de biens ou de services entre les États-Unis ou le Mexique et le Canada ou qui investissent un montant substantiel de capitaux au Canada. Ils doivent être des superviseurs ou des cadres ou avoir des compétences essentielles.

Les commerçants et les investisseurs sont dispensés de l’EIMT, mais ont également besoin d’un permis de travail.

Le programme Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) par lequel toute cette activité est autorisée en vertu de l’ACEUM, le PMI, est un programme d’immigration économique qui permet aux employeurs canadiens d’embaucher des travailleurs étrangers titulaires d’un permis de travail sans exiger d’EIMT.

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Voici comment cela fonctionne.

Les employeurs peuvent embaucher des travailleurs étrangers grâce au programme de mobilité internationale

Les employeurs qui cherchent à embaucher un travailleur étranger par le biais du PMI paient normalement des frais de conformité de 230 $. Lorsqu’un employeur embauche par l’intermédiaire d’un titulaire de permis de travail ouvert, les frais ne sont pas exigés.

Les autres postes non rémunérés comprennent ceux couverts par un accord non commercial, certains postes de recherche et les travaux caritatifs ou religieux.

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Les offres d’emploi elles-mêmes doivent être faites via le portail des employeurs d’IRCC une fois que l’employeur a créé un profil d’employeur.

L’accès au portail des employeurs peut se faire de deux manières. L’employeur peut :

  • connectez-vous avec un ID utilisateur CléGC, un compte créé avec le gouvernement du Canada qui offre un accès sécurisé, avec un mot de passe. (Les employeurs qui n’ont pas de CléGC peuvent s’inscrire et obtenir un nom d’utilisateur et un mot de passe), ou ;
  • connectez-vous avec les mêmes informations que l’employeur utilise pour un autre service en ligne reconnu comme partenaire de connexion par le gouvernement du Canada, comme un compte bancaire en ligne.
  • L’offre d’emploi sur le Portail Employeur doit alors comporter des informations sur :
  • les affaires;
  • le travailleur étranger à embaucher;
  • les détails de l’emploi, et ;
  • salaire et avantages sociaux.

Les informations saisies pourraient être utilisées dans les audits de conformité des employeurs du gouvernement fédéral.

Les employeurs peuvent également parfois être exemptés des frais et de la nécessité de passer par le portail des employeurs en raison de la nature du travail effectué par l’entreprise.

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Parmi ceux qui sont exonérés des frais de conformité de l’employeur, mentionnons :

  • missions internationales ou postes consulaires, et;
  • organisations internationales reconnues en vertu de la Loi sur les missions étrangères et les organisations internationalesy compris les gouvernements étrangers ou les propriétaires ou exploitants d’un pont ou d’un tunnel international.

Lorsque ces employeurs embauchent un travailleur temporaire, ils sélectionnent « Non, je suis exempté du paiement des frais pour cette offre d’emploi » lorsque vous y êtes invité dans le portail des employeurs.

Les employeurs qui soumettent une offre d’emploi recevront un numéro d’offre d’emploi. Le travailleur étranger a besoin de ce numéro pour remplir sa demande de permis de travail.

Une fois la demande de permis de travail approuvée, le travailleur étranger reçoit :

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  • Une lettre d’introduction s’ils sont à l’extérieur du Canada, ou
  • Un nouveau permis de travail s’ils sont déjà au Canada ou s’ils présentent une demande au moment de l’entrée.

La lettre d’introduction est échangée contre un permis de travail au port d’entrée, à condition que toutes les exigences soient toujours remplies.

Le PGI est principalement administré par IRCC, mais d’autres ministères fédéraux participent au programme, notamment l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) et Emploi et Développement social Canada (EDSC).

IMP est distinct du Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET), qui est principalement administré par EDSC avec l’aide d’IRCC et de l’ASFC.

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