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Nouveau plan d’immigration pour attirer les francophones publié par la Nouvelle-Écosse

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Le PDG de la Banque Canadienne Impériale de Commerce (CIBC), Victor Dodig, a appelé à réformer la politique d’immigration du Canada pour combler les lacunes du marché du travail.

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Dodig a expliqué que les employeurs offrent fréquemment des salaires inférieurs, que les professions sous-évaluent souvent les compétences acquises à l’étranger et que les coûts du logement ont augmenté au point de décourager les étrangers talentueux.

De plus, Dodig dit qu’accueillir dans ce contexte ne signifie pas seulement accepter des immigrants. Il s’agit de veiller à ce que les immigrants puissent prospérer et participer activement à la société et à l’économie une fois arrivés. Le Canada doit s’améliorer sur ce front.



L’intervention de Dodig avant la publication du prochain plan des niveaux d’immigration

L’intervention de Dodig intervient alors que le gouvernement fédéral se prépare à publier son prochain plan sur les niveaux d’immigration. La mise à jour de la politique précisera le nombre d’immigrants que le pays accueillera chaque année grâce à divers programmes.

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Le plan actuel prévoit que le Canada accepte 431 645 nouveaux résidents permanents en 2022, 447 055 en 2023 et 451 000 en 2024. Dodig, le fils d’un immigrant, a demandé au gouvernement d’envisager de relever ces normes pour compenser les conséquences d’une main-d’œuvre vieillissante.

Il a déclaré que pour que le Canada ait « la densité de population, le capital humain et le potentiel d’être un chef de file dans la nouvelle économie », il faut penser plus grand à l’immigration.

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Selon Statistique Canada, l’immigration a un impact significatif sur le marché du travail au Canada, contribuant à 84 % de la croissance de la population active totale du pays au cours des années 2010. Cependant, les données indiquent également que les capacités des nouveaux arrivants sont souvent sous-utilisées.

Par exemple, selon Statistique Canada, la proportion d’immigrants titulaires d’un diplôme universitaire occupant des postes exigeant un diplôme est passée de 46 % en 2001 à 38 % en 2016, comparativement à 60 % pour les employés nés au Canada.

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La liste des changements de politique suggérés par Dodig comprenait la réduction de l’écart. Il a exhorté les provinces à accélérer l’accréditation des personnes qualifiées qui ont reçu une formation dans d’autres pays.

Il dit que les immigrants finissent par occuper des emplois bien en deçà de leur niveau de compétence, incapables de contribuer autant qu’ils le souhaitent et autant que le Canada en a besoin. Ajoutant à cela, il a dit que cela, combiné à une augmentation du coût de la vie, risque de nuire à la réputation du Canada en tant que pays d’opportunités.

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Maintenir la réputation du Canada

Selon Rebekah Young, vice-présidente et directrice de l’économie de l’inclusion et de la résilience à la Banque de Nouvelle-Écosse, il est «prématuré de laisser entendre qu’il y a pour l’instant une diminution importante de la demande de venir au Canada».

Cependant, a-t-elle dit, les gouvernements à tous les niveaux doivent s’occuper des services sous pression, comme une éducation de haute qualité et un accès facile aux soins médicaux, des éléments qui ont longtemps été des aspects attrayants de la vie canadienne.

La viabilité future du Canada en tant que destination de voyage dépendra des choix et des actions effectués maintenant, selon Young. Les choix et les actions d’aujourd’hui détermineront si le Canada demeure un pays attrayant à l’avenir, a poursuivi M. Young.

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En outre, une grave pénurie de main-d’œuvre coïncide avec la proposition de Dodig de réévaluer la politique d’immigration.

Réponse des experts et du gouvernement du Canada

Le gouvernement canadien a fait un petit pas vers la résolution du problème ce mois-ci, en annonçant qu’il supprimera temporairement le plafond des heures de travail pour les étudiants internationaux, permettant à environ 500 000 étudiants internationaux de travailler plus de 20 heures par semaine à partir de novembre.

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Cependant, on ne sait toujours pas pourquoi ils n’ont pas retiré le plafond supérieur pour les titulaires de permis de travail ouverts.

Selon les experts, résoudre le problème nécessitera beaucoup plus d’efforts. Les postes vacants ont atteint un niveau record d’environ un million cet été, un signe des choses à venir alors que de plus en plus de baby-boomers canadiens prennent leur retraite.

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L’immigration peut être bénéfique, mais seulement si le Canada demeure une destination de choix puisque de nombreux autres pays occidentaux vieillissants seront également à la recherche de travailleurs. Dodig a noté que les coûts élevés du logement et une abondance de professions qui ne paient pas assez pour que les individus puissent progresser » étaient des obstacles aux efforts de recrutement des Canadiens.

Le PDG de la CIBC a suggéré d’élargir le logement locatif comme voie vers l’accession à la propriété et d’utiliser la propriété publique de manière « stratégique » pour atténuer la pénurie de logements.

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Dodig dit que la CIBC s’est engagée à augmenter son salaire minimum de 20 $ l’heure à 25 $ l’heure d’ici 2025 et a exhorté les autres employeurs à prendre des mesures similaires. De plus, il explique qu’ils ont augmenté les salaires, réalisant la nécessité de recruter des talents, mais aussi la nécessité d’offrir une rémunération qui peut contribuer de manière substantielle aux finances des ménages.

Selon M. Young de la Banque Scotia, l’abordabilité du logement est une préoccupation en ce moment, non seulement pour les immigrants, mais pour tous les Canadiens. Cependant, compte tenu des tendances actuelles des prix, a-t-elle noté, les nouveaux arrivants font face à des coûts encore plus élevés lorsqu’ils achètent une nouvelle maison ou trouvent un logement locatif.

Young a prédit que les nouveaux arrivants pourraient commencer à choisir des villes ou des régions où leur argent va plus loin. Elle a ajouté que cette situation devrait exercer une pression supplémentaire sur les gouvernements pour qu’ils mettent en œuvre les changements nécessaires afin de libérer davantage d’approvisionnement.

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Reconnaître les diplômes étrangers au Canada

Dans une déclaration publiée le mois dernier, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) a reconnu que la reconnaissance des titres de compétences dans les professions réglementées pourrait constituer un obstacle considérable pour les nouveaux immigrants et retarder les avantages de l’immigration sur l’économie canadienne.

Le ministère a déclaré que la reconnaissance des titres de compétences étrangers est difficile. Étant donné que les provinces et les territoires sont responsables de la plupart des professions et métiers réglementés et confient souvent cette responsabilité à des organismes de réglementation.

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L’IRCC a déclaré qu’il collaborait avec Emploi et Développement social Canada, l’agence fédérale responsable du Programme de reconnaissance des titres de compétences étrangers, et les provinces et territoires pour «faire des progrès collectifs» afin de résoudre ce problème.

La source: Poste financier

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