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Un rapport indique que le Canada a besoin de 30 000 agriculteurs immigrants au cours des 10 prochaines années

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Un rapport de RBC indique que le Canada a besoin de 30 000 agriculteurs immigrants au cours des 10 prochaines années pour reprendre les exploitations agricoles existantes ou pour démarrer leurs propres fermes.

« Dans 10 ans, 60 % des exploitants agricoles d’aujourd’hui auront plus de 65 ans. Jamais autant d’agriculteurs canadiens n’ont été aussi près de la retraite. De plus, le nombre d’opérateurs de moins de 55 ans a diminué de 54 % depuis 2001 », note RBC dans son rapport, Agriculteurs recherchés : Le renouvellement de la main-d’œuvre dont le Canada a besoin pour bâtir la prochaine révolution verte.

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« La solution la plus immédiate à ce défi se trouve à nos frontières. L’octroi d’un statut d’immigrant permanent à plus de 24 000 travailleurs agricoles généraux et 30 000 exploitants peut aider à combler les lacunes en matière de retraite et de personnel, aider le secteur à réaliser son potentiel de productivité et à répondre aux demandes alimentaires nationales et étrangères.

Les dernières données d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) révèlent que le secteur agricole canadien se tourne déjà de plus en plus vers l’immigration pour résoudre ses pénuries de main-d’œuvre.

En 2022, le Canada a accueilli 970 nouveaux résidents permanents qui ont immigré ici pour occuper des emplois dans le secteur agricole, dont 155 gestionnaires, 530 entrepreneurs de services agricoles, surveillants agricoles et ouvriers spécialisés en élevage, et 285 ouvriers agricoles généraux.

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Il s’agit d’une augmentation de 55,2 % de l’immigration de travailleurs agricoles au Canada par rapport aux 625 nouveaux résidents permanents qui sont venus occuper ces types d’emplois en 2021.

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L’augmentation de l’immigration pour pourvoir les emplois agricoles au Canada est même en hausse par rapport aux niveaux d’avant la pandémie. En 2019, la dernière année complète avant que la pandémie de COVID-19 ne frappe le Canada, 710 nouveaux résidents permanents sont venus au Canada pour occuper ces types d’emplois, révèlent les données d’IRCC.

Et la tendance à la hausse de l’immigration agricole ne fait que commencer.

Au cours des deux premiers mois de cette année, 320 nouveaux résidents permanents sont venus au Canada pour occuper de tels emplois, un taux d’immigration pour occuper des emplois agricoles qui se traduirait par 1 920 travailleurs agricoles de plus au Canada si la tendance se poursuivait dans le reste du année.

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Le besoin de travailleurs pour travailler dans les fermes canadiennes est à un niveau critique, dit RBC.

La pénurie de main-d’œuvre dans l’industrie agricole canadienne est l’une des pires au monde

« La crise des compétences agricoles au Canada est déjà l’une des pires au monde », indique le rapport. “Le pays a l’une des plus fortes pénuries de compétences dans la production alimentaire par rapport aux autres grands pays exportateurs de produits alimentaires, derrière les États-Unis et les Pays-Bas.”

La banque accorde un crédit au Programme des travailleurs étrangers temporaires (TFWP) comme une source précieuse de main-d’œuvre peu qualifiée qui peut apporter un certain soulagement aux agriculteurs qui ont du mal à trouver des travailleurs agricoles.

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« Mais cela a ses inconvénients. D’abord, c’est une solution provisoire à un problème chronique », note RBC. « Deuxièmement, bon nombre de ces travailleurs étrangers temporaires (TET) qui acquièrent des compétences essentielles à l’ensemencement et aux récoltes au Canada doivent retourner dans leur pays d’origine pour de courtes périodes.

« S’ils ne sont pas en mesure de retourner au Canada (pour des raisons qui peuvent inclure l’interdiction du changement par leur gouvernement en raison de ses propres craintes en matière de sécurité alimentaire), la main-d’œuvre agricole du Canada est considérablement réduite.

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Dans son rapport, RBC insiste sur le fait que de meilleures politiques sont nécessaires pour permettre l’immigration de travailleurs peu qualifiés, y compris une voie possible vers la résidence permanente pour les TET expérimentés qui résoudrait immédiatement ce type de pénurie.

Les permis de travail temporaires et les permis d’études offrent une approche en deux étapes à l’immigration canadienne

Le Canada offre un processus de sélection des immigrants en deux étapes qui est devenu de plus en plus important au cours des deux dernières décennies.

Dans un premier temps, les employeurs canadiens jouent un rôle majeur dans le recrutement et l’évaluation des résidents étrangers employés sur le marché du travail canadien sur une base temporaire, ce qui peut inclure des titulaires de permis de travail dans le cadre du PTET, travail titulaires de permis dans le Programme de mobilité internationale (LUTIN), étudiants internationaux ayant un emploi et d’autres résidents temporaires employés.

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Dans la deuxième étape, l’IRCC décide combien et quels travailleurs étrangers temporaires seront admissibles à l’admission en tant que résidents permanents.

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