Lastest update
Savoir comment les travailleurs au Canada bénéficient des cours postsecondaires courts
Le 23 novembre 2022, Statistique Canada a publié une étude explorant dans quelle mesure les chômeurs récents ont connu une croissance relativement élevée de leurs revenus lorsqu’ils ont utilisé différentes stratégies éducatives.
Ces stratégies comprenaient la prise de crédits courts et de cours postsecondaires. Les employés qui quittent leur emploi éprouvent des difficultés financières pendant des années.
Retourner aux études avant de réintégrer le marché du travail est une approche pour faire face à la perte d’un emploimais en raison de leurs obligations financières, les employés licenciés n’ont peut-être pas beaucoup de temps pour s’améliorer.
Par conséquent, après avoir été licencié, il est crucial d’évaluer les coûts de retour aux études par rapport aux avantages potentiels de le faire.
De plus, il montre comment les cours postsecondaires peuvent aider la main-d’œuvre actuelle du Canada. L’étude suit des personnes de sept ans avant la mise à pied à cinq ans après la mise à pied pour évaluer cet objectif.
Il se concentre sur les personnes qui ont perdu leur emploi entre 2010 et 2014 et a utilisé les données administratives du Recensement de la population pour y parvenir.
Par conséquent, pratiquement tous les établissements postsecondaires publics au Canada peuvent faire surveiller leurs activités éducatives par l’étude.
Le fait d’être titulaire d’un diplôme d’études collégiales ou collégiales est lié à une croissance salariale plus élevée après une perte d’emploi
Les personnes qui ont obtenu un diplôme d’études collégiales ou collégiales (généralement un engagement d’un an) peu de temps après la perte d’emploi ont vu leur revenu annuel moyen augmenter de plus de 7 000 $, passant de 35 900 $ un an avant la mise à pied à 43 100 $ cinq ans après.
De même, les personnes qui ont obtenu un diplôme d’études collégiales ou collégiales (généralement un engagement de deux ou trois ans) ont vu leur salaire annuel augmenter de près de 10 000 $ au cours de la même période (de 34 200 $ à 43 800 $).
En comparaison, les travailleurs déplacés qui ont obtenu un microtitre, qui est plus court qu’un certificat ou un diplôme, ont eu un gain de revenu relativement mineur, d’environ 1 300 $.
L’augmentation des gains des travailleurs déplacés qui ont obtenu un microtitre de compétences était légèrement inférieure à celle des travailleurs déplacés qui ne sont pas retournés aux études.
Néanmoins, les gains annuels moyens de ce dernier groupe ont augmenté de près de 2 400 $, passant de 48 700 $ un an avant la perte d’emploi à 51 100 $ cinq ans après.
Après avoir pris en compte l’influence d’autres facteurs, tels que les changements dans les caractéristiques personnelles, les caractéristiques de l’emploi, les niveaux de rémunération et les taux de croissance des revenus signalés parmi divers groupes de travailleurs déplacés avant la perte d’emploi, toutes les conclusions de l’étude se sont maintenues.
Les diplômés des programmes de sciences, de technologie, d’ingénierie, de mathématiques et de santé ont enregistré la plus forte augmentation de salaire après la perte d’emploi
À la suite d’une perte d’emploi, les personnes qui ont terminé des programmes courts (un microtitre, un certificat ou un diplôme) en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (STIM) ou dans des domaines liés à la santé ont vu leurs salaires augmenter considérablement plus rapidement que les autres diplômés.
Les travailleurs déplacés qui ont suivi des programmes courts en STEM ou liés à la santé ont vu leur revenu annuel moyen augmenter de près de 12 000 $, passant de 36 100 $ un an avant la mise à pied à 47 700 $ cinq ans plus tard.
Par contre, ceux qui ont obtenu un diplôme de programmes courts dans d’autres domaines ont connu un gain de salaire moyen de 3 000 $ au fil du temps, un peu plus que ceux qui ne sont pas retournés aux études (+ 2 400 $).
L’inscription sans diplôme d’études postsecondaires n’est pas associée à des salaires plus élevés après une perte d’emploi
De nombreux travailleurs qui choisissent de retourner aux études n’ont pas terminé leur programme ou ont commencé avec des engagements moins importants, tels que des crédits indépendants (non liés à un diplôme ou à un titre), une formation de base ou un rattrapage scolaire.
Cela aurait pu être dû à des obligations financières pressantes après une perte d’emploi.
Les travailleurs déplacés qui ont adopté ces stratégies n’ont pas bénéficié d’une croissance salariale plus élevée que les travailleurs déplacés qui ne sont pas retournés à l’école.
Les personnes qui sont revenues pour suivre une formation de base ou un rattrapage d’études secondaires ont vu leur revenu baisser un an avant la perte d’emploi et cinq ans plus tard.
Une telle réduction pourrait représenter des limitations de compétences subies par ce groupe lors de sa réintégration sur le marché du travail, qui n’ont pas pu être prises en compte dans l’étude.
Le retour aux études n’est pas une option courante après une perte d’emploi
Malgré les avantages économiques potentiels d’un retour aux études après avoir perdu un emploi, la plupart des travailleurs déplacés n’ont pas poursuivi ce plan d’action.
Selon une récente étude de Statistique Canada, 4,0 % des travailleurs qui ont perdu leur emploi pendant la récession de 2009 sont retournés aux études cette année-là, comparativement à 1,9 % de tous les travailleurs.
En 2018, 14,1 % des travailleurs qui avaient été mis à pied pendant la récession de 2009 étaient retournés aux études, comparativement à 9,8 % des autres.
Par conséquent, l’étude montre que le retour aux études après une perte d’emploi peut entraîner une augmentation de salaire plus élevée.
Chargement…
Quelque chose s’est mal passé. Veuillez actualiser la page et/ou réessayer.