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Les immigrants du Québec et de l’Ontario restent plus qu’avant

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Selon une nouvelle analyse de Statistique Canada, entre 2012 et 2020, le Canada a observé des tendances variées en termes de rétention d’immigrants d’une province à l’autre. La rétention des immigrants est la capacité d’une province à retenir ces résidents permanents (RP) après une période déterminée souvent autour de 5 ans.

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La province de l’Ontario se distingue avec le taux de rétention quinquennal le plus élevé en 2016, à 93,1 %, suivi par la Colombie-Britannique (87,3 %), l’Alberta (84,5 %), et le Québec (81 %). Le Québec, en particulier, a démontré une capacité remarquable à retenir ses immigrants, avec une augmentation notable du taux de rétention un an après l’obtention de la résidence permanente, passant de 85,1 % en 2016 à 91,0 % en 2020.

Le Nouveau-Brunswick et l’Île-du-Prince-Édouard ont tous deux vu leur taux de rétention sur cinq ans augmenter pour les immigrants admis en 2016, indiquant une amélioration de leur capacité à retenir les nouveaux arrivants malgré des taux initialement bas.

Malgré une efficiency initiale forte, l’Alberta a vu son taux de rétention sur cinq ans diminuer significativement de 2012 à 2016. De même, les Prairies ont connu une baisse du taux de rétention sur un an depuis 2016, soulignant les défis régionaux en matière d’attraction et de rétention d’immigrants.

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Mais toutes les différentes catégories d’immigrants ne réagissent pas de la même façon à l’enracinement et l’intégration à lengthy terme. Les immigrants parrainés par la famille ont constamment montré le taux de rétention le plus élevé sur cinq ans, suivi des réfugiés, tandis que la rétention des immigrants de la catégorie économique a tendance à diminuer. Le Québec se distingue particulièrement dans la rétention des travailleurs qualifiés, avec une augmentation du taux de rétention chez cette catégorie d’immigrants de 86,3 % en 2016 à 91,4 % en 2020.

La efficiency du Québec peut être attribuée à plusieurs facteurs, dont une économie solide, un faible taux de chômage, et des politiques d’immigration sélectives. La spécialiste Catherine Xhardez souligne que le processus sélectif du Québec et les exigences linguistiques contribuent à attirer des immigrants déterminés à s’installer et à rester dans la province.

Supply: Radio-Canada, La Presse

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Crédit Photograph : Immigrer.com, Belvédère Mont-Royal, Montréal

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