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Mesurer comme un Québécois – Immigrer.com

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Au Canada, la transition vers le système métrique, ce système logique et décimal qui a conquis la majorité de la planète, a débuté dans les années 1970. Pourtant, si vous vous promenez dans la belle province de Québec, vous pourriez être surpris de constater que les Québécois, dans leur quotidien, jonglent avec une mosaïque de mesures à la fois métriques et impériales, un peu comme un funambule linguistique oscillant entre “là” et “ici”.

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La coexistence du système métrique et du système impérial au Québec, et par extension au Canada, n’est pas le fruit du hasard, mais plutôt le résultat d’un mélange d’influences historiques, géographiques et culturelles. L’un des principaux acteurs dans cette scène de mesures mélangées est, sans doute, le voisin du sud, les États-Unis.

Les États-Unis, l’un des rares pays au monde à n’avoir pas officiellement adopté le système métrique pour la plupart des usages quotidiens, continuent d’utiliser le système impérial. Cette préférence pour le système impérial est une supply d’affect considérable pour le Canada, et notamment pour le Québec, en raison des liens économiques, culturels et sociaux étroits qui unissent les deux nations.

Le commerce transfrontalier, par exemple, nécessite souvent que les Québécois restent compétents dans les deux systèmes de mesure pour faciliter les échanges. Qu’il s’agisse d’exportations, d’importations ou de tourisme, la proximité avec un géant économique qui utilise encore les miles, les livres et les onces exige une certaine flexibilité et bilinguisme métrique.

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De plus, les médias et produits culturels américains, omniprésents et largement consommés au Québec, contribuent à perpétuer la familiarité avec le système impérial. Les émissions de télévision, les movies, les livres et les recettes de delicacies américains qui traversent la frontière apportent avec eux des mesures en inches (pouces), ft (pieds) et levels Fahrenheit, s’infiltrant dans le quotidien québécois.

Cette affect sudiste s’ajoute à l’héritage d’un passé où le Canada, en tant que partie de l’Empire britannique, utilisait le système impérial. Bien que le pays ait officiellement commencé à se convertir au système métrique dans les années 1970, ce changement ne s’est pas fait du jour au lendemain. Il a été progressif et n’a pas complètement effacé l’utilization des mesures impériales dans certains points de la vie quotidienne.

Ainsi, “Mesurer comme un Québécois” n’est pas seulement une query de préférence ou de résistance au changement ; c’est aussi une réflexion de la place distinctive du Québec en Amérique du Nord, prise entre la modernité métrique et la custom impériale, entre son héritage francophone et l’affect anglo-saxonne. C’est cette scenario qui donne naissance à la richesse et à la complexité des pratiques de mesure dans la province, rendant chaque choix d’unité un petit acte de navigation culturelle.

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Prenons par exemple la vitesse. Sans shock, les Québécois utilisent le système métrique, les panneaux indiquant fièrement les kilomètres. Pourtant, quand on aborde la query de la distance, les choses se corsent. Si l’on vous demande votre taille, préparez-vous à répondre en pieds et en pouces. Mais si vous planifiez un highway journey? Retour au métrique!

La température, elle, est un cas d’école du mélange culturel. Alors que la météo fait état de degrés Celsius, entrez dans une delicacies québécoise et vous pourriez devoir convertir une recette de Fahrenheit en Celsius. Quant à la piscine, on s’en tient au Celsius, parce qu’après tout, on est au Canada. L’exemple le plus drôle est lorsqu’on vous dit qu’il fait 26 degrés et que l’eau de la piscine est à 78, tout un choc pour les nouveaux arrivants.

La masse et le quantity continuent sur cette lancée bilingue. Votre poids? Il sera en livres, merci bien. Mais si vous soulevez de la fonte à la fitness center, vous parleriez en kilogrammes, comme pour souligner l’effort. Et ne parlons pas du quantity: une recette de delicacies utilisera des tasses et des cuillères, mais si c’est pour doser l’alcool, ce sera en onces.

Ce tableau, qui peut sembler chaotique au non-initié, est en fait une carte du tendre des usages et coutumes locales. Il révèle une société qui, malgré l’adoption officielle du système métrique, n’a pas complètement abandonné le système impérial. C’est un doux mélange d’histoire, d’habitudes et d’identité.

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Les Québécois, fidèles à leur réputation de peuple chaleureux et accueillant, ont su intégrer cette dualité dans leur vie de tous les jours sans trop de chichis. “Mesurer comme un Québécois” n’est donc pas seulement un schéma humoristique, c’est un reflet d’un peuple qui navigue entre custom et modernité, entre le world et le native, avec un brin de malice et une bonne dose de pragmatisme.

En fin de compte, si vous vous retrouvez à devoir mesurer quelque selected au Québec, n’oubliez pas de demander l’unité de mesure. Vous pourriez être surpris de la réponse, mais une selected est sûre : elle sera donnée avec le sourire et probablement accompagnée d’une histoire ou deux. Automobile au Québec, plus qu’ailleurs, mesurer, c’est raconter.

Avez-vous des anecdotes à partager, des conditions cocasses ou des moments de confusion à raconter ? Les pieds, les pouces et les degrés Fahrenheit font-ils partie de votre quotidien, ou vous en tenez-vous religieusement au système métrique ?

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Commentez ci-dessous avec vos propres récits de navigation dans le monde bilingue des mesures au Québec. Vos histoires enrichiront le tableau de cette mosaïque culturelle distinctive. Racontez-nous vos expériences !

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