Connect with us

Canada

Québec : vers une protection des travailleurs étrangers recrutés par des agences

Published

on

Protection accrue des travailleurs étrangers au Québec : Appel à l’action fédérale!

Advertisement

Le Québec prend des mesures fermes pour protéger les travailleurs étrangers recrutés par des agences de placement, souvent liés par des permis de travail restrictifs qui les empêchent de changer d’employeur, même en l’absence de travail. La ministre de l’Immigration du Québec, Christine Fréchette, a récemment interpellé le gouvernement fédéral pour qu’il adopte des régulations similaires à celles du Québec.

Pourquoi est-ce important ?

Ces travailleurs sont souvent placés dans des situations de grande vulnérabilité, dépendants d’agences qui ne respectent pas toujours leurs droits fondamentaux. En régulant mieux ces pratiques, on peut garantir équité et sécurité pour tous.

Advertisement

Que demande le Québec ?

Dans une révélation de Radio-Canada, il a été exposé que certaines agences recrutent des travailleurs temporaires étrangers avec des permis de travail fermés, une méthode souvent en contradiction avec les normes provinciales. Les travailleurs affectés se retrouvent extrêmement vulnérables, liés à une seule agence sans la possibilité de changer d’employeur, malgré le manque de travail fourni. Comme l’explique la ministre Fréchette, “Nous avons modifié nos règlements afin qu’elle ne puisse pas avoir cours au Québec”, mettant en lumière les efforts du Québec pour endiguer cette situation.

Le Québec a déjà commencé à refuser les demandes de Certificat d’acceptation du Québec (CAQ) et d’études d’impact sur le marché du travail (EIMT) provenant d’agences qui emploient des travailleurs étrangers temporaires pour les sous-traiter à des compagnies tierces. La ministre déclare, “Québec refuse de traiter toutes les demandes de CAQ et d’EIMT aux agences qui veulent recruter des TET pour les envoyer en sous-traitance dans des compagnies tierces”.

Advertisement

Christine Fréchette presse le gouvernement fédéral de suivre l’exemple du Québec : “Nous demandons au fédéral d’agir avec la même diligence pour éviter que de telles situations se reproduisent”. Elle souligne l’urgence de la situation en ajoutant, “Maintenant, c’est au gouvernement fédéral de prendre action dans ce dossier”.

Cet appel à l’action est crucial pour les futurs immigrants, qui doivent être au courant des protections légales disponibles et des risques potentiels liés à leur statut de travail au Canada.

Source : Radio-Canada

Advertisement

Click to comment

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *